Pendant que les élèves y sont, les profs vont faire les courses, puis une heure de canot tous seuls (et oui, ils en profitent), et enfin ils vont mettre le blog à jour.
A midi, les élèves sortent et ont 50 minutes précises pour filer faire quelques achats de produits locaux au supermarché. Ils reviennent pour certains chargés de thé, de marmelade, de produits à la menthe ou autres "Dr Pepper", puis on part à 13h pour Douvres.
Le trajet est rapide et aucun problème de circulation n'est à déplorer, ce qui fait qu'on arrive avec 1h30 d'avance à Douvres. On passe la douane française sans encombre puisqu'on n'a même pas besoin de s'arrêter... Puis on essaye, en vain, d'embarquer sur le ferry précédent le nôtre. C'est donc vers 18h que nous embarquons sur un ferry bien plus moderne et luxueux qu'au départ. Les célèbres "white cliffs of Dover" s'éloignent,
les non moins célèbres docks de Calais s'approchent et nous changeons directement de chauffeur dès notre arrivée à Calais. C'est Patrick qui remplace Kader. La plupart des élèves vont embrasser Kader qui a été fantastique.
On repart : il nous reste encore envion trois heures de route, ponctuées par une pause dans une station service d'où il est difficile de détacher des élèves du match de foot qui y est retransmis. Vous connaissez la suite, arrivée vers minuit 20 dans un bus en pleine forme. Un petit vent de folie disco emporte les élèves qui s'éparpillent en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Certains d'entre eux viennent saluer ou embrasser les profs avant de filer. L'aventure est finie, on est claqués mais heureux de l'avoir vécu. Ne cachons pas qu'un petit coup de blues s'empare des 4 profs, seuls sur un parking désormais désert. Dure sera la reprise.
Voilà. Cette dernière publication est également le moment pour faire un bilan. L'ensemble des participants est très heureux du voyage, même s'il ne faut pas cacher qu'il y a eu quelques problèmes rencontrés dans les familles d'accueil. Il devient de plus en plus difficile de trouver à faire un échange de correspondants avec l'Angleterre, les élèves y apprenant le français se font plus rare apparemment. C'est donc un système de familles d'accueil qui se développe car ça semble lucratif pour les Anglais. Nous sommes restés à l'écoute des remarques des élèves et avons reporté les problèmes au jour le jour au responsable de l'organisme sur place. Nous avons fait ce que nous avons pu, et avons également essayé de palier aux inconvénients, notamment en ayant réservé une partie du budget à des complément de nourriture indispensables pour nos adolescents, éternels affamés, et souvent difficiles question nourriture.
Nous tenons également dans ce dernier message à remercier tous les parents qui nous ont fait confiance, et les élèves qui ont été adorables, même si dans la précipitation des retrouvailles avec les familles, ils ont laissé un bus dans un état auquel ils ne nous avaient pas habitué... Espérons que l'année prochaine nous pourrons renouveler une telle aventure, pourquoi pas un peu plus loin... Qui sait ??? Bonnes vacances !
Françoise, Manuela, François et Sylvain.